Interopérabilité
Une maquette d'un jumeau numérique c'est un ensemble de données [1].
Afin qu'elles soient utilisables par les différents corps de métiers ces données doivent être disponibles et compatibles dans les différents progiciel BIM.
Il est donc question de format de fichier. Les formats IFC et BCF qui sont des standard d'échange qui ont été développé par buildingSMART qui est basé sur la norme ISO 16739-1:2018
Il existe plus d'une centaines de plateforme BIM.
L’environnement de données Communes (EDC) doit répondre à un certain nombre d’exigences, parmi lesquelles :
- Accessibilité via un navigateur sans installation supplémentaire, en respectant les droits d’accès en place sur le projet pour tous les intervenants
- Collaboration facilitée
- Stockage des fichiers et informations du projet
- Traçabilité des actions
- Versioning des documents du projet
- Visionneuse de modèles (maquettes 3D, plans 2D, etc.)
- Workflow
- Reporting et suivi avec des tableaux de bord
Définition de l'interopérabilité [2]
Un exemple assez courant d'interopérabilité dans le contexte des logiciels de construction est la possibilité de passer d'un produit spécifique à un autre sans perdre de données au cours du processus. L'objectif de ce processus est d'éviter le verrouillage dans un seul produit, en donnant aux entreprises une liberté quant au choix des solutions informatiques pour des projets de construction identiques.
Il existe deux type d'interopérabilité : syntaxique et sémantique.
L'interopérabilité sémantique : ce que le BIM utilise. il s'agit de la csapacité de partager des informatiojs référant au même modèle de référence sous la forme d'un format d'échange standard, par exemple "IFC".
Interopérabilité dans l'industrie, deux formats sont couramment en usage.
IFC = (Industry Foundation Classes) et COBie = (Construction Operations Building information exchange) comme la base de l'interopérabilité dans l'industrie.
La suite MAXIMO Manage utilise le format COBie pour permettre le transfert d'un jumeau numérique dans son EDC.
Au sujet de l'interopérabilité, Il existe trois niveaux de maturité BIM.
BIM niveau 1: le niveau de base avec les flux de travail existant, comme l'échange de document de conception sans échange de données réutilisable et sans interopérabilité.
BIM niveau 2 : il permet une collaboration basée sur des fichiers et des modèles fédérés. C'est une normes exigée au Royaume-Uni , y compris la combinaison des modèles 3D natif et des données COBie à utiliser dans les projet de construction. Ce niveau n'est pas interopérable à cause de l'utilisation des modèles 3D natifs.
BIM niveau 3 : la collaboration est basée sur les fichiers à un modèle centralisé que toutes les partenaires peuvent utiliser et auquel elles peuvent contribuer.
Les phases les plus importantes de l'interopérabilité BIM
1. La planification : utilisation de l'open BIM (le format IFC est ouvert, public et compatible)
2. L'échange à double sens d'informations (format IFC). trois autres technologies existent : IDM, MVD et IFD.
Interopérabilité dans d'autres secteurs
Un problème important est la complexité des informations qui doivent être partagées. Un modèle BIM moyen comprend une grande quantité d'information sur les objets et des informations détaillées sur les dimensions de chaque objet. Ces données sont plus complexe que dans les autres secteurs industriels.
IFC : Les Property Sets (PSet) et leur röle dans la collaboration [3]
En plus des IFC les PSet sont un ensemble de propirétés associées aux objets d'un modèle BIM. Ils permettent de définir et de standardiser les informations associéesaux élément du bâtiment.
BCF (BIM Collaboration Format) et la gestion des commentaires.
Les fichiers BCF sont un autre éléments important de la collaboration BIM. Ils permettent de gérer et de suivre les commentaires, les annotations et les problèmes liés aux modèles 3D.
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[1] https://www.mezzoteam.fr/iso-19650-edc/
[2] https://revizto.com/fr/quest-ce-que-linteroperabilite-en-bim/