Commentaire personnel sur les 4 sujets présentés lors de la conférence.

Les trois premiers sujets de la conférence sont associés aux plateformes de modélisation qui utilisent la méthodologie BIM et les normes ISO 19650, elles sont conçues pour la production d’une maquette numérique d’un actif à construire, qui à terme, deviendra un jumeau numérique.

C’est l’opérationnalisation de ce jumeau avec des données [IoT] ou d'autres provenant d'autres sources qui permettront d’avoir des données sur le carbone.

Les plateformes BIM utilisent la modélisation objet pour développer un jumeau numérique. Les plateformes d’intelligence d’affaires (BI) quant à elle, peuvent utiliser un outil BI non basé sur un modèle de données comme c’est le cas pour un chiffrier Excel ou encore, elles peuvent utiliser un outil BI basé sur un modèle de données relationnel.

La différence entre ces deux utilisations réside dans le fait de pouvoir réutiliser le modèle de donnée du jumeau numérique pour produire différents rapports. Alors que sans modèle de données, il faudra repartir presque à zéro à chaque fois qu’un nouveau rapport sera requis. Cette situation explique alors le besoin d’utiliser les services d’une compagnie comme celle qui a été présentée au sujet 4.

La compagnie VIM construit un modèle de données à partir d’un jumeau numérique opérationnel, pour ensuite pouvoir construire des rapports de bilans de carbone qui seront produits par des outils d’intelligence d’affaires comme Power-BI ou Cognos.

Le besoin d’affaires de produire des bilans carbones se situe dans la mouvance de la carboneutralité horizon 2050 du Canada[1] avec la norme « zéro émission nette ».  Au Canada, il y a un plan de réduction des émissions d’ici 2030, plan par secteurs économiques. Parmi les secteurs compris dans ce plan, il y a le bâtiment et le transport.

[1] https://www.canada.ca/fr/services/environnement/meteo/changementsclimatiques/plan-climatique/carboneutralite-2050.html