Intégration vs Interopérabilité - 04-24
Formation no 5, plateforme 3Dexperience chez Dassault à Montréal, 10 avril 2024
Une notion fondamentale du BIM : L’intégration vs l’interopérabilité.
Parmi les notions qui ont été présentées lors de cette séance de formation, il y a la notion du cycle de vie du modèle numérique d'un actif "réel" en développement (brouillon, en travail, livrable [gel du contenu], maquette libérée ou version déclassée), du versionnage et de la visibilité des éléments (publique, limitée et privée) par les acteurs du projet.
À partir d'un modèle structurel de l'actif, il y a la possibilité de détecter des interférences "Clash". La gestion des interférences entre les composantes est réalisée avec un marquage sur des éléments de la maquette qui sont en conflit. Il en découlera une gestion des changements avec une traçabilité. Le marquage constitue un moyen de collaboration des acteurs, qui permettra la contextualisation des collisions dans la maquette. Leur identification sera réalisée avec des points de suivi « issues ». Suivra la gestion des changements.
Il y a un souci constant dans la plateforme, celui de préserver l’intégrité des données de la maquette numérique.
Pour ce qui est de la gestion de projet, la coordination des tâches peut être reliée à des attributs d’un ou des objets de la maquette numérique. La coordination pourra être réalisée par discipline, par lots de travail, par fournisseurs, métiers, etc. La structure informationnelle de la maquette est flexible et l’on pourra ajouter des éléments de coordination pendant l’avancement du projet.
On parle du BIM lorsque le modèle est renseigné et que la collaboration est réalisée, c'est là que l’on peut dire que c’est du BIM. Une maquette numérique sans collaboration n’est pas du BIM. Le défi RH demeure entier, peu importe la technologie, il faudra intégrer la notion de collaboration dans une organisation.
Des rapports peuvent ensuite être faits pour regrouper les changements en fonction des éléments de coordination qui ont été identifiés et faire partie d’un sous-projet. La gestion des changements sera réalisée avec la notion de Workflow (route). La gestion des processus de travail sera réalisée avec la méthode de modélisation BPMN 2.0 qui est incorporée dans la plateforme.
Vient ensuite, la notion de jumeau numérique qui permettra l'ajout de données d'exploitation ou provenant d'un programme de maintenance d'une organisation. Par la suite, les notions du BIM 4D+ permettront de réaliser la gestion des temps et des coûts (5D) dans la gestion et l'exploitation des actifs.
En conclusion, la norme IFC permet l’interopérabilité et la plateforme 3DExperience permet l’intégration des outils autour d’un modèle numérique unique. L’interopérabilité, sans intégration implique un plus grand effort des RH lorsque les outils ne sont pas intégrés dans une seule plateforme.
Merci à Dassault-Montréal et à l’équipe de formation pour ces 5 séances.