Sujet 4 : Bilan carbone et jumeau numérique
Sujet 4 : Calcul et partage des bilans carbones des jumeaux numériques avec le progiciel Power-BI, compagnie VIM
Le calcul des émissions de carbone est un sujet assez complexe. Il s’agit de calculer la quantité de carbone contenu dans tous les matériaux utilisés dans une construction. Pour réaliser ce calcul à partir du jumeau numérique, il est nécessaire de comprendre que le jumeau numérique a été réalisé avec un modèle objet ou les associations (relations) entre les données seront remplacées par des listes.
Il s’agit d’un moyen, le calcul des émissions de carbones qui est utilisé pour produire un, des rapports. Rapports qui servent afin être conforme à différentes des exigences gouvernementales et une aide à la transition environnementale actuelle.
L’enjeu particulier pour la réalisation de cette activité concerne la qualité des données qui sert au calcul des bilans. Parfois les entreprises utilisent les données des jumeaux numériques qui sont le plus souvent associées à des objets. Souvent, il s’agira d’établir une relation avec les émissions de carbone.
Le besoin d’affaires pour faire des bilans d’émission du carbone se situe à deux niveaux, soit : 1-Le calcul du bilan du carbone intrinsèque (dans les matériaux) et 2-Le calcul du bilan du carbone opérationnel (dans l’exploitation).
Pour l’instant, seul le calcul du carbone dans les éléments de structure et de l’enveloppe est exigé. Avec le temps, la norme LEED BD+C et le « Building Life-Cycle Impact Reduction [1] » va devenir obligatoire, comme c’est le cas dans plusieurs pays européens.
L’entreprise VIM utilise le référentiel canadien, norme du bâtiment carbone zéro design version 4[2] qui a été mis à jour en juin 2024. Il est question dans ce bilan de calculer l’intensité maximum des émissions de carbone intrinsèque et d’y inclure un ou des objectifs de réduction. Ce calcul est effectué avec l’outil Power-BI qui est très puissant au niveau des fonctions de calcul. La difficulté de l’utilisation de l’outil Power-BI réside dans le fait que les données des maquettes qui sont fournies aux détenteurs d’actifs immobiliers ne sont pas représentées dans un modèle de données correspondant au contenu du jumeau numérique. Faire des bilans[3] dans ce contexte sera plus difficile. Pour pallier à ce manque, la compagnie VIM établit un modèle de données d’un jumeau numérique.
Une autre problématique de l’utilisation de jumeau numérique réside dans le calcul des masses. Les définitions des listes (LOD) du jumeau numérique ne correspondent pas aux définitions des normes du bâtiment, ce qui oblige les détenteurs/utilisateurs de jumeau numérique opérationnel à établir une correspondance des éléments provenant du jumeau numérique et des normes du bâtiment. Enfin, les représentant de l’entreprise mentionnent aussi les enjeux au niveau des audits et au sujet de la qualité des informations.
Parmi les exemples fournis, il y a les jumeaux numériques « géants » d’hôpitaux, d’aéroports ou les propriétaires d’actifs doivent prouver l’utilisation du carbone. Idéalement, pendant la période de conception de la maquette et dans l’élaboration du jumeau numérique, les donneurs d’ordres (DO), le maître d’ouvrage (MO) avec les différents partenaires, rechercheront des options de design permettant de réduire les émissions de carbone.
[1] https://oneclicklca.zendesk.com/hc/en-us/articles/360017024359-LEED-v4-1-BD-C-MRc1-Building-Life-Cycle-Impact-Reduction-International-North-America
[2] https://www.cagbc.org/fr/news-resources/technical-documents/norme-bcz-design-v4/#:~:text=La%20Norme%20du%20bâtiment%20à,de%20carbone%20opérationnel%20et%20intrinsèque.
[3] https://globalclimateinitiatives.com/e-brochures-connaissances/scope/